Grindr, Happn, Tinder : que se passe-t-il i propos des applications de rencontre pendant le confinement?
Question posee par Guillaume
Vous nous demandez si les applications et les sites de rencontre paraissent forcement accessibles malgre des mesures de confinement imposees a toutes les Francais. Nous nous sommes donc rendus via diverses d’entre elles.
A une connaissance, aucune des plateformes n’a suspendu ses services. La plupart d’entre elles ont affiche des messages de prevention quelques jours avant le confinement, invitant a respecter les gestes barrieres pour lutter contre le Covid-19, au sein de l’application comme Grindr et Happn, ou juste sur les reseaux sociaux.
«On ne sait gui?re qui possi?de besoin d’entendre ca, mais votre n’est gui?re le moment de bouger dans un bar avec la date. FaceTime, Skype, appels, SMS, messages via l’application… seront tous reellement romantiques pour le moment», indiquait par exemple le compte Twitter d’OkCupid (en anglais), le 16 mars.
Apres la mise en place du confinement, la celebre application de rencontre Tinder a, elle, demande sur Instagram a ses utilisateurs de «ne pas proposer ni [d’]accepter de date physique jusqu’a nouvel ordre».
Cela faut faire des premiers rendez-vous en FaceTime
Eviter la desertification
Quelques applications ont aussi fera La selection d’etendre des fonctionnalites, afin en particulier de garantir un eventail varie de profils proposes, principale promesse de ces plateformes. Prenons un exemple, Tinder a annonce que la fonctionnalite «Passeport», qui permet de voir les profils d’individus dans d’autres villes et a l’etranger, sera accessible gratuitement Afin de l’ensemble de jusqu’au 30 avril. L’application Happn, qui propose de «retrouver qui vous croisez», a etendu le rayon de recherche jusqu’a 90 kilometres, i la place des 250 metres initiaux.
Pour ces applications, il s’agit aussi de favoriser le dialogue quand des rencontres ne semblent plus possibles. «Cette fonctionnalite peut permettre a toutes les utilisateurs de croiser plus de personnes et de ne point etre seuls en votre periode un peu etrange», explique la compagnie francaise.
«Pendant cette periode compliquee et pour la securite de tous, Il semble primordial de rester chez soi. Avec l’isolement et Notre fermeture des commerces, des relations humaines paraissent bousculees. Ainsi, c’est essentiel de continuer a echanger ainsi que se parler comme nous avons pu le constater dans la communaute», abonde Tinder. Enfin, l’application Once (qui propose un nombre limite de profils par jour) a enfile en place une option «live video», comme l’expliquent des confreres de BFM TV.
Le confinement profite aux discussions via messagerie
Au-dela des nouvelles offres, les habitudes changent elles aussi avec l’arrivee du Covid-19. «Nous avons remarque que des qu’une zone reste, malheureusement, particulierement affectee, le nombre de tchats augmente, ainsi, ils durent aussi plus un certain temps. Nous remarquons egalement que Sans compter que en plus de membres utilisent leurs bios Afin de partager leur inquietude («comment ca va ?») et non plus juste pour se presenter», explique par exemple Tinder.
Meme constat chez Happn, qui a sonde 8 000 des utilisateurs au debut de l’epidemie (quelques heures avant le confinement). «70% des utilisateurs confient discuter davantage dans l’application. Cependant, confines ne souhaite jamais dire arreter totalement de “dater”. Pour les plus impatients, l’alternative video parait etre appreciee : via Happn, ils paraissent 54% a envisager un premier rendez-vous online (via FaceTime Prenons un exemple)», nous indique-t-on.
«C’est un palliatif au confinement»
«Cherche rouleau de PQ», «Ici afin d’effectuer connaissance avant d’aller i?tre capable de a nouveau boire un verre», «Pas de plan pendant le confinement» : cote utilisateurs, les references au confinement apparaissent i propos des profils comme autant de sujets de blague, techniques d’approche ou, a l’inverse, d’avertissement. En prive, dans les messageries, Quelques viennent chercher la discussion. «Ca va etre cool de retourner avec les autres et voir comment ils passent leur temps libre pendant votre periode, ainsi, par exemple des rencontrer apres», explique Ben (1), inscrit dans Tinder. Marion prevoit aussi d’aborder ce thi?me «[pour] lui demander si iel est en securite, aussi pour aider si jamais le webmaster est seule de chez seule».
Quelques prevoient deja le retour a Notre normale, «proposent en direct un rendez-vous dans malaysiancupid apk deux semaines, ainsi, tchattent en attendant», explique Jean, croise sur Tinder. Pour lui, «il n’est gui?re impossible de sortir», et, en fonction du feeling, «allez chez l’un ou chez l’autre reste i chaque fois une possibilite a ne pas exclure». «Les plans que j’ai vus, c’est bouger Realiser du sport et se retrouver», observe aussi Thibaud, utilisateur de l’application Grindr. S’il respecte les restrictions imposees par le gouvernement, Thibaud apprehende la suite. «La, c’est le debut, n’importe qui se regarde en chien de faience. A un moment gratuit, ca ne va nullement etre possible, une quarantaine de trente jours», raconte-t-il dans le style de l’humour.
Hadrien, aussi present concernant Grindr, s’inquiete de son cote d’une reaction de Divers utilisateurs, qui «ne comprennent jamais du tout». «Ca accentue les echanges, nos plans videos, mais il y a i nouveau des gens qui se disent que c’est portes ouvertes. J’ai eu une discussion avec un mec qui m’a repondu : “Je ne couche pas avec n’importe qui”, alors que je venais de lui dire qu’on pouvait etre porteur sans symptomes. C’est typiquement le genre de style qu’on entend sur le VIH, le sida», explique-t-il. Pour lui, le respect ou non des mesures de restriction a son importance. «Pour moi qui respecte le confinement, ca barre l’attirance de me penser que une telle personne reste bete», observe-t-il. Hadrien prevoit toutefois de continuer a y aller, comme d’autres, «par reflexe, par ennui, ou pour avoir des echanges. C’est un palliatif au confinement et puis ca m’evite de recontacter mon ex».
(1) l’ensemble des noms ont ete changes a la demande des interesses.